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Sécheresse et étiage - Crise
Mise à jour le 12/08/2022
Sécheresse et étiage - Crise
Le département de la Meurthe-et-Moselle passe en situation de crise sécheresse.
Situation dans le département de Meurthe-et-Moselle :
Crise sécheresse
À l’échelle du département et au regard de la situation météorologique,
plusieurs communes alertent sur des pénuries d’eau potable dans les
jours ou les semaines à venir. D’autres, et pour celles qui en
disposent, ont déjà activé les alimentations de secours.
Le niveau des cours d’eau du département est au plus bas avec un assec
de 50 % des débits de référence. Cet assèchement a un impact majeur sur
la faune et la flore qu’ils abritent en provoquant un effondrement de
la biodiversité pouvant mettre plusieurs années à se rétablir voire
conduire à la disparition de certaines espèces autochtones.
En conséquence, compte tenu de la situation hydrologique du
département, Arnaud COCHET, préfet de Meurthe-et-Moselle, a décidé de
placer les zones « Moselle aval orne Nied et Seille » et « Moselle
amont et Meurthe » en situation de crise.
Le préfet rappelle ainsi qu’il est absolument nécessaire qu’un effort
collectif soit réalisé afin de préserver les capacités pour les enjeux
prioritaires : l’alimentation en eau potable des populations, les
usages en lien avec la santé, la salubrité publique, l’abreuvement des
animaux, la préservation des fonctions biologiques des cours d’eau et
la sécurité civile, et notamment la lutte contre les incendies.
La zone « Meuse aval et Chiers » demeure quant à elle en alerte sécheresse renforcée.
Détails des mesures de crise
L’objectif des mesures de « crise » est de prescrire aux usagers
(particuliers, collectivités, entreprises, agriculteurs) des
limitations provisoires d’usage de l’eau, proportionnées à l’intensité
de la sécheresse.
Les services de l’État et les collectivités sont mobilisés pour faire
respecter ces dispositions. Des contrôles seront réalisés sur tout le
territoire pour s’en assurer. En cas de non-respect, des suites
administratives ou pénales pourront être mises en œuvre.
la situation de crise impose par exemple, quelle que soit l’heure de la journée :
• l’interdiction de lavage des véhicules,
• l’interdiction d’arrosage des pelouses, jardins privés, espaces verts
publics et terrains de sport, une exception est faite pour les potagers
et jardins familiaux destinés à une autoconsommation,
• l’interdiction de remplissage des piscines privées et publiques, hors raisons techniques ou sanitaires,
• l’interdiction de nettoyage des espaces extérieurs (voiries,
terrasses, façades, toitures…) sauf par une entreprise de nettoyage
professionnelle ou une collectivité et uniquement en cas de
problématique de salubrité publique,
• l’interdiction d’arrosage des golfs, sauf greens,
• l’interdiction d’irrigation par aspersion des cultures.
En plus de ces limitations provisoires, des mesures spécifiques sont
prévues pour les industriels, les hydro-électriciens, la navigation
fluviale et les travaux réalisés en cours d’eau.