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SEILLE-ET-MAUCHÈRE - LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE S’EST RÉUNI MARDI SOIR À BRIN-SUR-SEILLE   SEILLE-ET-MAUCHÈRE : LA SÉRÉNITÉ REVIENT DANS LES DÉBATS  


Au moins, si deux visions du futur de la communauté de communes de Seille-et-Mauchère s’affrontent au sein du conseil depuis quelques semaines, cela n’empêche pas les délégués de se pencher avec intérêt sur les questions plus courantes inscrites à l’ordre du jour, et d’adopter les délibérations proposées le plus souvent à l’unanimité. Il en fut ainsi mardi soir, dans la salle polyvalente de Brin-sur-Seille, où le conseil communautaire s’est réuni à partir de 20 h 30, devant une petite dizaine de « citoyens spectateurs ».

Après un petit moment de tension tout de même, dès la fin de l’appel des présents, lorsque le maire d’Arraye-et-Han Philippe Arnould a demandé au président Bernard Buzon d’entamer un débat sur le projet de fusion, au vu des dernières évolutions du dossier. Bernard Buzon a refusé de l’évoquer, préférant suivre l’ordre du jour de la séance, tout en promettant d’y revenir en fin de séance (lire ci-dessous).

Les élus ont alors abordé les seize propositions de délibérations inscrites au programme. Parmi celles-ci, la révision des tarifs d’intervention de l’épareuse (débroussailleuse montée sur un bras de tracteur) de l’équipe d’insertion facturés aux communes. Depuis 2004, ils étaient fixés à 11,60 € de l’heure. Daniel Georges a proposé de les porter à 25 €, pour couvrir les frais de remplacement de l’équipement, estimé à 15.000 € avec un amortissement sur 7 ans. Une proposition qui n’a pas fait l’unanimité, certains souhaitant garder ce tarif, soucieux de préserver l’aspect social de l’atelier d’insertion, quand les autres dénonçaient le tarif trop bas concurrençant abusivement les entreprises privées locales. Ces derniers ont eu raison, la proposition a été adoptée et le tarif de 25 € adopté, malgré 10 votes contre et 4 abstentions.

Les autres délibérations ont été adoptées à la quasi-unanimité. Ainsi le projet de rénovation de l’école de Clémery (lire ci-dessus), ou encore la proposition présentée par Chantal Chery, vice-présidente en charge de la vie associative et culturelle, demandant au conseil le versement d’un acompte aux fédérations des foyers ruraux et des MJC, pour ne pas pénaliser leur fonctionnement dans le cadre du CAJT (Contrat d’animation jeunesse et territoire).

Philippe Barthélémy, vice-président en charge de la gestion des déchets, a fait part au conseil de plusieurs projets (lire ci-dessus), concernant un aménagement d’horaires à la déchetterie de Nomeny ainsi que son agrandissement futur, la mise en place sous forme d’essai, d’une tournée de déchetterie volante pour les villages de la zone sud, le changement du camion des ordures ménagères, ainsi que le passage au bac suite à la loi imposant le retrait des sacs plastiques à usage unique. Des délibérations sur ces sujets seront proposées avant l’été au conseil, qui attendra d’en savoir plus sur son avenir avant de se prononcer sur ces investissements. Les élus se sont ensuite tournés vers l’avenir immédiat et la délicate question de sa fusion de Seille-et-Mauchère (lire ci-contre).

Patrice BERTONCINI

INTERCOMMUNAUTÉ      ER du 26/02/2016 SEILLE-ET-MAUCHÈRE : LA PROPOSITION DU BASSIN DE POMPEY SERA ÉTUDIÉE

À la demande des six maires tenants d’une fusion avec le Bassin de Pompey (Nomeny, Jeandelaincourt, Arraye-et-Han, Belleau, Sivry et Leyr), la question de cette fusion a donc été abordée en fin de séance. À la lumière du courrier de Laurent Trogrlic, président du Bassin de Pompey, dans lequel il déclare avoir reçu mandat de son bureau pour étudier le projet de fusion avec la totalité de Seille-et-Mauchère, ainsi qu’avec les collectivités voisines. Antony Caps, maire de Nomeny, a demandé instamment au président Buzon la tenue rapide d’un conseil extraordinaire permettant aux délégués de Seille-et-Mauchère de se prononcer au vu de ces éléments nouveaux.

Le président Bernard Buzon a refusé cette proposition, voulant d’abord rencontrer les élus du Bassin de Pompey : « J’ai lu le courrier, mais il ne dit pas ce que nous ferons de notre scolaire, par exemple. Avant de convoquer un conseil extraordinaire, je veux avoir des réponses à ces questions. » Une attitude qu’Antony Caps a dénoncée : « C’est fantastique, on demande à Pompey ce qu’on n’a jamais demandé à Pont-à-Mousson, ni au Grand-Couronné. Tout ça alors que le temps nous est compté. » Finalement, c’est Jacques Florentin, tout en sage expérience, qui a souhaité ramener « un peu de sérénité dans les débats. Il faut nous réunir, les trois interco (CCSM, CCBP et Grand-Couronné). S’il le faut, on restera deux jours autour de la table, et on aura les réponses à nos questions. Ensuite, on pourra convoquer un conseil extraordinaire et voter en toute connaissance de cause. » Sagesse entendue. Les délégués ont adopté l’idée de cette réunion dans l’urgence, dès le début de semaine prochaine.

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