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   "Vivre ensemble au-delà des frontières"  

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Marguerite HASSLAUER
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L'école d'  AULNOIS-sur-Seille  1° du cincourt du Centenaire 1914  2014


Lien youtube pour regarder  C'est pas sorcier ! La guerre de 14/18 FR3
 
De nombreuses photos seront en ligne à découvrir au fur à mesure













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Rassemblement devant l'église d'Arraye

Parcours Arraye Ajoncourt bien accompagné !                                                            Clique de Nomeny               


La cérémonie et les discours de nos élus





Chorales
Chant'Seille


Eric, Christian, Denis
chantent "Craonne"

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Discours inaugural du 02 aout 2014

 Les deux maires (avec l’écharpe) se retrouvent sur le pont au niveau du poste de douane, se font l’accolade : MAR= Maire d'Arraye et Han    MAJ= Maire d'Ajoncourt

MAR : Mon cher collègue, mon frère. Bienvenue chez nous. Bienvenue chez toi. Bienvenue dans cette terre de France qui nous est commune et si chère.
Nous sommes le 02 aout 2014, nous sommes le 02 aout 1914, il y a 100 ans démarrait ce nouveau conflit entre Allemagne et France. Nous ne savions pas à cet instant que ce conflit serait aussi long et sanglant. Mais pour nous habitants d’Ajoncourt et d’Arraye, cette nouvelle guerre, en ce jour de mobilisation générale, qu’allait elle nous apporter ? Cette frontière qui nous a si longtemps séparer allait elle rester, l’occupant allait il être repoussé loin d’ici, allait au contraire continuer sa sinistre conquête ?

MAJ : Merci mon frère. Qu’il est bon de sentir l’espoir, en ce début de conflit, de retrouver notre mère patrie, notre France, notre république, notre culture, … notre vie. Pendant presque 50 ans, mon village, ses hommes et ses femmes auront vécus sous le joug de l’occupant, nous séparant de nos familles, de nos amis restés de l’autre coté de la frontière. L’occupant aura débaptisé notre village, lui donnant le nom d’ANALSHOFEN, débaptiser le nom de nos commerces, de notre auberge. Il aura fait de nos enfants des fils d’un autre pays, avec une autre langue, d’autres lois. Il aura enlevé les jeunes hommes pour les vêtir d’un uniforme guerrier et les conduire vers un destin terrible contre leurs frères de sang.
Nous avons résisté avec l’énergie de ceux qui gardent l’espoir de retrouver leur pays. Ajoncourt a refusé que l’occupant lui construise une église, cela nous permettait de garder cette maigre consolation d’être enterré en terre de France, à  Arraye … et de permettre à nos enfants de démarrer leur vie par la bénédiction et le sacrement d’un prêtre de France.
Oui mon frère, cet été 1914 a un parfum bien étrange, mêlé de l’espoir de retrouver notre mère patrie, de peurs des désastres de la guerre, affolé que notre destin ne soit encore plus sombre et que notre France ne soit plus qu’un reste de l’histoire.

MAR : mon frère. Je pense aux habitants d’Ajoncourt qui de 1871 à ce jour ont vécus si près et si loin de nous.

MAJ : mon frère, Le poste frontière sur ce pont n’était pas un mur infranchissable, mais un lieu de passage entre deux mondes qui ont fini par retrouver les signes positifs de la vie. Peu de coup de feu ont été échangés en ce lieu, … (suite anecdotes).

MAR : Les frontières lorsqu’elles sont créées par de vastes déserts, par des montagnes infranchissables, par des forêts impénétrables, elles apportent à l’humanité sa plus grande richesse : la diversité. Toutes nos différences de cultures, d’ethnies, de religion, de langues sont des biens précieux qui nous éclairent dans notre chemin vers la découverte de l’autre et dans la paix. Les frontières dessinées par l’homme naissent du malheur, créent le malheur et disparaissent dans le malheur. Que de souffrances, pour que quelques hommes tracent des traits sur des cartes et imposent aux autres leurs lois. Que notre histoire commune soit toujours dans les mémoires, qu’elle puisse être méditée par les générations futures pour que jamais nos enfants ne connaissent le destin de nos anciens. Vivre libre, en harmonie avec les autres, accepter leurs différences, aimer tout simplement.
 Oui mon frère, cet été 1914 a un parfum bien étrange, mêlé de l'espoir de retrouver notre mère patrie, de peur des désastres de la guerre, affolé que notre destin ne soit encore plus sombre et que notre France ne soit plus qu'un reste de l'histoire.

MAR : mon frère. Je pense aux habitants d'Ajoncourt qui de 1871 à ce jour ont vécu si près et si loin de nous.

MAJ : mon frère, la vie ne fut pas simple. De nombreux habitants ont fui le village et l'occupant, qui s'est vite empressé de les remplacer par des gens venus d'Allemagne et de l'est de l'Europe. Le poste frontière sur ce pont n'était pas un mur infranchissable, mais un lieu de passage entre deux mondes qui ont fini par retrouver les signes positifs de la vie. Peu de coup de feu ont été échangés en ce lieu, marqué par les patrouilles des douaniers. Par contre, dès le début du conflit notre village, comme bien d'autres, a subi le feu de l'artillerie, détruisant nos maisons, laissant les troupes et les combats sur d'autres fronts. Fort heureusement et très vite, dès 1914, les armées de France sont entrées à Ajoncourt. La frontière venait de tomber.

MAR : Les frontières lorsqu'elles sont créées par de vastes déserts, par des montagnes infranchissables, par des forêts impénétrables, elles apportent à l'humanité sa plus grande richesse : la diversité. Toutes nos différences de cultures, d'ethnies, de religion, de langues sont des biens précieux qui nous éclairent dans notre chemin vers la découverte de l'autre et dans la paix. Les frontières dessinées par l'homme naissent du malheur, créent le malheur et disparaissent dans le malheur. Que de souffrances, pour que quelques hommes tracent des traits sur des cartes et imposent aux autres leurs lois. Que notre histoire commune soit toujours dans la mémoire et dans le cœur des hommes, qu'elle puisse être méditée par les générations futures pour que jamais nos enfants ne connaissent le destin tragique de nos anciens. Vivre libre, en armonie avec les autres, accepter leurs différences, aimées tout simplement.

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